Dangerous Critters
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 Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%]

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Layla E. Valentine

Layla E. Valentine


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Date de naissance : 13/04/1993
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MessageSujet: Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%]   Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%] EmptyDim 27 Déc - 1:35


      _« Layla Elizabeth Valentine »_

      I'm not a hunter like all the others. I am Layla, and you will never forget it....




      || Your ID, please... ||



      Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%] Anna_411
      « Je vous dirai que je n'ai jamais eu d'échecs dans ma vie.
      Il n'y a pas eu d'échecs.
      Il y a eu des leçons épouvantables »









      ■ Vous en long et en large :
        Tirée d‘une vielle mais célèbre chanson, mon premier prénom fut à une époque tout ce qu‘il y avait de plus banal. Pourtant ce jour là, ce fut aussi lui qui me permit de sortir du lot, et d’ainsi me sauver. Mon deuxième est, ironiquement et à mon antipode, un prénom de reine. Quelle idée de l'avoir choisi celui-là ! Et enfin, mon nom de famille n‘a d‘importance que si l‘on remonte à des nombreuses années auparavant. Aujourd‘hui plus rien n‘à d‘importance, que je sois Layla Elizabeth Valentine ou bien Marie-Charlotte Bao-Quyen Luong. Non, plus rien n‘a d‘importance…



















Dernière édition par Layla E. Valentine le Mer 20 Jan - 19:52, édité 1 fois
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Layla E. Valentine

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MessageSujet: Re: Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%]   Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%] EmptyDim 27 Déc - 2:01



    Prologue




      Jamais je n’aurais pensé devoir un jour raconter ma vie. Pas par snobisme, par manque de confiance en soit, mais parce que tout ce qui me concerne, mes envies, mes sentiments, mes faiblesses, mes plus intimes secrets, je les garde pour moi. Car une fois que tout sera dit, que restera qu’il de toutes ces confessions ? Pour vous l’impression d’avoir de l’importance à mon égard et d’ainsi tout comprendre de ma personne, pour moi l’impression d’être souillée, desséchée, vidée. Et dire que je commence déjà à me sentir partir en fumée…





      « Parfois, surement trop souvent, je me demande pourquoi
      chacun d’entre nous a tant besoin de se prouver et d’éprouver. »

      On dit qu‘en chacun il y existe une part d‘excellence mais quoi que je fasse, je ne le trouvais point en moi. C’est surement pour cela que j’ai choisi de m’enfoncer dans ce qui, je le savais, n’avait que pour seule issue l’Echec. Je suis tout ce qu’il y a de plus étrange, de plus anodin, mais aussi de plus remplaçable. Aujourd’hui encore je viens d’en prouver les faits.



Dernière édition par Layla E. Valentine le Dim 27 Déc - 2:18, édité 1 fois
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Layla E. Valentine

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MessageSujet: Re: Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%]   Layla E. Valentine ll Cuz You'll follow me into the dark ... [25%] EmptyDim 27 Déc - 2:02





    _« Partie I : Douce enfance »_
    A nos plus beaux secrets jamais dévoilés








    Chapitre 1 : La première étape vers la solitude, l’excellence.




      Au milieu de cette classe d’enfants, un léger faisceau de lumière traversa la pièce et éclaira les cheveux dorés d’une petite assise près des fenêtres. Attiré par l’éclat de la cascade blonde découlant des épaules de cette dernière, le professeur, debout au milieu de son estrade, se demanda ce qui avait pu fait d’une aussi petite fille une personne si… absente, et desséchée par la vie. Le regard de cette fillette, vide, était projeté vers l’infime horizon comme si en overdose de rêve, elle cherchait l’évasion.

      - Layla, dis moi, pourquoi tu ne te mettrais pas avec Ophélia et Daniela pour ce travail…

      Dans un silence presque religieux, la demoiselle le regarda. Ses yeux, aussi pâles que sa peau d’opaline, restèrent fixer le professeur. Elle ne dit rien, ne fit rien. Des regards surpris, tels que de brulants lasers de haine, se posèrent sur elle comme si par le peu d’enthousiasme qu’elle venait d’avoir, Layla était une criminelle. Elle le fut, en effet. Mais seulement bien plus tard… Ainsi, pour éviter tout malentendu elle se retourna, se leva et dit d’une douce et cristalline voix :

      - Oui monsieur.

      Son visage était toujours aussi inexpressif, son regard, aussi vide. Mais étrangement, sa réponse abaissa soudainement la tension de la classe, un peu à l’image de la douce brise qui fit apparition sur scène pour rafraichir les ondes de méchanceté qui s‘étaient émanées de tous. Celle-ci caressa à la fois leurs joues, mais aussi leur malsaine curiosité. Sous le regard du professeur, Layla se plaça aux cotés de deux jolies demoiselles qui à son arrivée se sourirent et se mirent à lui parler tout en jouant de toutes les notes de leurs cordes vocales. On aurait dit un opéra pour enfant.

      - Laaaaylaaaaa ! Fiiinalement tu nous as rejooooins !!
      - Nous sommes siiiiii contentes que tu t’assoies à notre table !
      - Moi c’est Daniiiela et elle Ophéliiiia
      - Oh comme c’est rigolo a quel point nos prénoms se ressemblent !
      - Oh, oui !!!!
      - … Faut faire quoi ?
      - Mais ne soit pas timide Layla! Viens regarde, il y a des lettres sur la table et nous devons former des mots que nous connaissons avec elles !
      - Tiens, prenons la première lettre de notre prénom pour voir !
      - O pour Ophélia, L pour Layla, et D pour Daniela… Mais ça fait OLD !
      - Old ? Trop riiigolooo !!!
      - Vous pensez que ça veut dire qu’on restera meilleures amies jusqu’à ce qu’on soit vielles ?
      - Oh ouiiii !!!!
      - Hihihi, tu ne penses pas pareil Layla ?


      Ainsi elles continuèrent d’étaler leurs rires sans attendre de réponse de la petite blonde, embarrassée par cette situation. Parce qu’elle ne savait réellement si elle en devait rire ou non, elle ne fit rien. De toute façon elle n‘y arrivait pas, à sourire. Un désespéré regard se projeta vers le professeur qui lui, n’avait pas quitté cette table des yeux. Alors que le minois de la petite était resté parfaitement dénudé, le sien était marqué par de sévères traits à travers lesquels on le devinait; il se posait des questions, trop de questions…


      - La vie est tellement surprenante…






    Chapitre 2 : Abandon




        Ainsi, les mois passèrent sans que Layla n’ose quitter ce petit cocon d’amis qu’elle avait réussis à peu à peu construire. Pourtant, au fond d’elle se fut comme si elle le savait d’avance. Cela n’allait pas durer; elle eut raison… Et parce que nous sommes dans un monde où la vie est faite pour être à deux ou seul à jamais, Layla s’était au fil des mois et années retrouvée abandonnée par, dans un premier temps, les anodines obligations de notre cadre de vie, puis par celles de nos insipides règles humaines, jusqu’à ce que vienne le tour de l’Humain en question.


      C’était en septembre, à la première rentrée de la primary school que tout commença. Derrière la petite fenêtre d’une des nombreuses maisons de fortune du Queens, on pouvait voir un petit visage radieux et légèrement éclairé par les premières lueurs du matin. Il s’agissait bien d’elle, de notre Valentine. A l’approche des retrouvailles, Layla se sentait enfin prête pour le nouveau départ. Après avoir passé tout l’été jour pour jour avec ses deux nouvelles amies de maternelle Ophélia et Daniela, malgré tout ce qu’on pourra reprocher à l’être humain, sa stupidité innocente et ses curieuses facettes, la demoiselle s’était attachée à ces bouts de chaleur, de joie, d’innocence et de spontanéité qu’elle n’avait jamais eu.

      - Layla ? Tu ne viens pas prendre ton petit déjeuner ?
      - J’arrive maman !!

      Hâtivement, elle dévalisa les longs escaliers de marbre qui la déposèrent à l’entrée de la salle à manger. Au milieu de notre belle et grande table ovale ornaient de magnifiques pancakes aux mures, bien dorées et fumant encore légèrement sur le dessus; elles étaient exactement comme elle les aimait. Mais à coté de cela, il n’y avait pas une personne sur les chaises. Etonnée, Layla tourna la tête et vit sa mère debout, devant la baie vitrée, le visage mélancolique porté vers le bois qui surplombait leur jardin. A ses cotés elle vint de recueillir. En dirigeant son regard à l’endroit où était projeté celui de cette femme, celle qui lui avait toujours servi d‘idole, de modèle, elle vit un loup. D’un pelage aussi blanc que la neige, d’une pureté semblable aux ailes d’un ange, aussi loin qu’il pouvait être il semblait étinceler. C’était la première fois qu’elle le vit.

      - Vas manger ma puce, tant que c’est encore chaud profites-en. Je les ai fait rien que pour toi…

      Après un bref signe de la tête la petite s’assit sur l’une des hautes chaise et commença à picorer timidement ses pancakes, pour finalement les dévorer comme si elle était prise d’une soudaine faim de loup. Layla prit son sac qu’elle avait posé au pied de la table, embrassa sa mère et s’en alla. A l’arrêt de bus elle retrouva ses deux amies, déjà en train de pipeletter comme si elles ne s’étaient jamais vu de toutes ces vacances, la joie dessinée sur la visage et sur les lèvres.

      - Laylaaaaaaa !!!!
      - Oh ouiiiii Laiiiiiiiiilaaa !!!
      - Daniela, Ophélia, je suis contente de vous retrouver.
      - Nous aussi, et tu sais quoi ? Nous avons…

      Ainsi, dignes de vraies demoiselles elle continuèrent à faire la causette en attendant l’arrivée du car scolaire. Peu de minutes après il fit son apparition. Elles montèrent toutes trois à l’intérieur mais dans un embarras soudain, au beau milieu de l’allée centrale ses deux amies se retournèrent.

      - Oh non, il n’y a que des places à deux, comment on va faire ?
      - Mince, je n’y avais pas pensé ….
      - …
      - Euh… C’est pas bien grave, euh… Je…
      - ?!?
      - Mais !
      - Je vais m’assoir à coté de quelqu’un d’autre
      - Mais Layla tu n’es pas obligée ! Tu es sure que ça ne te dérange pas ?
      - Oui, tu es sure ?
      - Aucun problème !

      Sans un mot de plus deux d’entre elles prirent leur place pendant que Layla tentait de trouver où siéger. A son grand dam il ne restait plus qu’un seule place alors elle s’y approcha et timidement, demanda à la personne assise près des fenêtres si sa venue ne serait pas de trop. Cette personne en question était un garçon, probablement un ado au vu de sa petite barbe naissante au petit creux de sa lèvre inférieure. Et, à l’image de ses déchus vêtements il se tourna mollassement vers la petite et se mit à la dévisager dédaigneusement de bas, en haut. Mais arrivé au niveau de sa belle perruque blonde son regard se figea, devint grave et surprit à la fois, jusqu’à obtenir peu à peu une teinte proche du dégout. Ne comprenant pas la scène, la petite Layla, toujours au milieu de l’allée centrale, se mit à toucher du bout des doigts ses cheveux tout en se demandant ce qui n’allait pas chez eux. Embarrassée elle lança un regard d’au secours à ses deux amies mais aucune ne le vit, probablement parce qu’elles étaient trop prise de folie par leur exaltante conversation d‘ailleurs. Quoi qu’il en soit, mal à l’aise par l’approche qu’elle venait d’avoir avec ce jeune homme, la Valentine tourna ses talons et s’apprêta à s’assoir sur l’une des marches du car lorsque soudain, son bras fut happé vers l’arrière.

      - Hey. C’est bon. Assieds-toi.

      Alors que le sang affluait de tous les sens sur son visage, Layla prit place à ses cotés sans même le regarder, la tête baissée et ombragée par ses cheveux blonds. Lui il se mit à regarder à travers la vitre, elle à contempler ses pieds. Le silence régna.

      - Prochain arrêt : Fordham !

      Puis, par curiosité elle se permit de le regarder, lui, qui était si étrange à son égard -ou étrange tout court si on pouvait le dire- . Ainsi elle resta le contempler pendant le reste du trajet. Cependant, qu’il soit brun, blond ou même châtain Layla ne s’en souvenait point et ce ne fut point à cause des troubles de mémoires ou autre non. C’était parce qu’elle ne regardait que ses yeux. Jamais non, elle en avait vu des semblables. L’Œil droit, celui tourné vers la vitre était bleu d’un azur tellement clair et puissamment scintillant qu’on aurait pu croire qu’il portait une artificielle lentille. L’autre, le gauche, était à son antipode d’un ténébreux brun, presque noir. A sa surprise ils se mirent à la fixer. Sans même changer de position le jeune homme resta ainsi, à la regarder, cette fois sans répugnance mais juste… sans aucune expression.

      - Tu peux te lever ? Je dois descendre ici…

      D’un petit sursaut la Valentine se leva et s’empressa de lui laisser le passage. D’une révérence presque royale elle s’était inclinée et lui, la marche droite, fière, princière, il s’en alla. Ce fut la seule et dernière fois qu’elle le vit, ainsi. En se retournant elle vit ses deux amies ébahies par l’école qui leur faisait face car en effet, à cet âge Fordam était pour nous un peu notre Harvard. Tous rêvaient d’un jour y entrer. C’était comme si le bonheur y était constamment présent et que notre salut allait prendre place une fois que les années lycée obsolètes.


      ***



      Dans la cours de recréation, avant même le début du premier cours, les élèves, tous aussi surexcités comme de petits chiots en furies, couraient et criaient dans tous les sens. Certains pleuraient à l’idée d’entrer en primaire, d’autres commençaient déjà à définir leur terrain de jeux et à estimer qui pourraient être leur futurs sous-fifresK.Pourtant certains comme Layla n’en avaient cure de toute cette mascarade. Lorsque la sonnerie retentit, une dame, grande et imposante se dressa devant tous et d’une fois forte elle s’égosilla :

      - Tous en rang les enfants ! Allez, on donne la main à son voisin ou sa voisine !!!! Deux par deux les petits !!

      Layla, placée du coté gauche de la file, tendit sa main droite sur son coté mais rien ni personne ne faisait acte de présence. Elle était seule, dans cette file vers le nouveau monde. Avec amertume elle regarda sa main, leva les yeux vers l’avant et vit une lignée de petites mains bien potelées entre-crochées les unes aux autres. Ce n’était pas de chance, ils étaient impaires dans cette classe. Sans trop insister elle resta vers la fin de queue et d’une marche régulière, tous se mirent à s’avancer vers la classe accompagnées des chuchotements tantôt curieux, tantôt apeurés des nouveaux élèves. Derniène de file, Layla était aussi la dernière à entrer dans la classe. Et parce que les tables étaient aussi rangées par deux, elle devina quelle allait être sa place. Vers le fond, près des fenêtres, elle se dirigea. Sans manquer bien entendu de croiser Ophélia et Daniela qui, derrière une grimasse embarrassée voulant dire « nous sommes vraiment désolées » baissèrent timidement leur tête lorsque la petite blonde les effleura. Une fois posée, Layla sorti ses cahiers tous neufs et se mit à regarder au dehors. En contraste avec la belle cours illuminée par les beaux rayons de septembre, il y avait un sombre bois. Elle le contempla ainsi durant toute la journée sans même penser à autre chose qu’à celui-ci. Dans un chuchotement soudain elle entendit :

      - Layla nous sommes vraiment désolé. Tout était trop rapide nous n’avons rien vu venir.
      - Oui c’est vrai. Ne nous en veux pas s’il te plait Layla. Nous t’aimons trop pour te faire de la peine.
      - N’oublie pas les OLDs
      - Layla… Ne nous abandonne pas …
      - Réponds-nous au moins, s’il te plait…

      Mais Layla en avait cure. Elle ne s’était ni retournée, ni mise à grimacer. Elle n’avait eu aucune expression. Il y avait abandon.






    Chapitre 3 : Une belle façon d’aimer…





        «  Je n’ai jamais cru que l’amour est aussi simple et beau qu’on le croit. Mais c’est surement ce qui fait d’elle la plus belle et intrigante chose au monde. Ce qui m’a toujours fascinée chez elle est que parfois, c’est même sous les traits des plus belles souffrances que l’on trouve les plus beaux gestes d’amour. Je préfère d’ailleurs ce type là à l’hypocrite et égoïste sentiment que certains tentent de nous donner en pensant qu’un cadeaux suffira. Même ce jour là, je me suis persuadé d’y croire pour sauver le peu de ce qu‘il me restait. »









    [U.C]


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