Le 10 Février 1989, fut la date où je suis né. Si vous avez une culture avancé du monde asiatique vous pouvez déjà devinez l’animal qui me représente. D’une mère hybride et d’un père humain, on peut me considérait comme…Métisse. L’est marrant ce terme, non ? Puisque mes parents sont tous les deux sud-coréens. Eh bien, commençons mon histoire.
« Ah Chérie, ça y est, ils l’ont sorti !!
- C’est vrai…
- Ah mais c’est bizarre, il a un truc gluant qui recouvre sa peau, ça ressemble étrangement à des…écailles ? »
Ça, c’est mon accouchement, enfin ma mère qui accouche de son seul et unique fils, Joo Yang Sun, en gros c’est moi.
Mon enfance est ce qu’il y a de plus normal, il faut commencer à l’adolescence, à mes quatorze ans exactement, okay, here we go !
14 ans et le début des emmerdes. Le début du lycée.
Première année de lycée est peut être la pire chose qui me soit arrivée de toute ma vie. Non seulement on arrive tout droit sortie du collège, la petite école en quelque sorte et on passe dans la cour des grands. Même mon entrée à l’université était géniale à côté de ça.
« Mais l’est trop chou !!
- Oui c’est vrai, il ressemble à un chat. »
Moi un chat, j’ai toujours détesté ces bestioles. Ce fut ce genre de chose que j’entendais dans les couloirs du lycée, mais je ne disais rien. Pourquoi ? J’ai quatorze ans et foutu comme une crevette et elles dix-sept ans, cheerleaders et sortent avec les joueurs de l’équipe de football. Vive le cliché américain. Mais bon de ça on s’en fout un peu, le plus important pendant de cette première année de lycée, ce fut la nuit du 18 Janvier. La nuit où mes pouvoirs ont commencé à apparaitre. C’est peut être que je ne suis pas comme les autres que ma transformation totale fut bien plus tard.
14 ans et toujours dans les emmerdes.
Cette nuit a été franchement bizarre. J’étais chez moi en train de faire mes devoirs, mes parents étaient partis pour un bal en faveur des progrès scientifique envers les reptiles. Donc, j’étais seul face à mes devoirs, qui peut imaginer plus beau rencard. Alors que je perdais mon cerveau sur la route de la biochimie, je senti comme une vibration au niveau des mes pieds. Sur le coup, ça m’a valut un sursaut. Je repris mon cerveau et resta sur le qui vive. Au bout de quelque secondes je me remis au travail et là, une autre vibration traversa ma voute plantaire. Je fus entre la peur et…rien du tout, il eu juste la peur à ce moment. Je lâchai mon stylo et me leva de ma chaise.
« Là ça commence à devenir bizarre. »
D’autres vibrations apparurent, de plus en plus forte traversant le reste de mon corps, se fut insupportable. Toutes ces vibrations commencèrent à me faire mal, je tombai par terre, me tordis de douleur sur mon parquet froid. Je m’évanouis sous la douleur.
Quelques heures plus tard, je me réveillai remplit de douleur, mes membres me firent un mal de chien et un petit un lutin me frappait le haut de mon crâne par pur méchanceté. Je me levai du parquait, alla à la salle de bain pour passer de l’eau sur ma figure.
En me regardant dans le miroir, la seule chose qui me frappa ce fut mes yeux : ils étaient d’un noir, aussi noir que mes cheveux. Je ne parle pas que de l’iris, non, tout l’œil était noir.
Ma mère rentra dans la salle de bain, je ne l’avais même pas entendu rentrer à la maison. Elle me regarda à travers le miroir.
« Ça va Yang Sun ?
- Je me sens un peu bizarre et j’ai très mal à la tête. Maman, qu’est-ce qui ce passe ?
- C’est juste le début de ta transformation. »
Transformation. Déjà que j’avais du mal avec la transformation de mon corps humain fallait aussi que je supporte ma transformation hybride.
15 ans et ce n’est toujours pas la fin des emmerdes.
Mes parents décidèrent de retourner en Corée du Sud pour deux ans à cause de recherche scientifique concernant les tortues de mer géantes. Evidemment je les ai suivi, en même temps je n’avais pas trop le choix.
Mon pays d’origine est, comment dirais-je, tout simplement génial. C’est vrai que les Coréen sont un peu flippés de la vie dès qu’ils sont confrontés à des étrangers mais on s’y fait.
On habité Gangnam, le quartier branché du sud de Seoul. Pendant que mes parents traversé tout le pays, moi je restais à Seoul pour ma poursuite d’étude, j’étais dans un bon lycée de la capital. Et c’est dans ce lycée que le reste de mes pouvoirs apparurent et pour le coup ce n’était pas quelque chose d’agréable.
Maman m’avait expliqué l’utilité des vibrations, que je pouvais sentir venir quelqu’un rien qu’aux vibrations de ses pas et je trouvais ça pas mal. La seule chose qu’elle ne m’avait pas dît, c’est que Seoul pendant l’été, il fait 36° à l’ombre. Je pense avoir passé les pires vacances d’été de toute ma vie. Je me suis retrouvé plus de dix fois à l’hôpital pour cause d’insolation. C’est vrai qu’une insolation c’est assez courant d’en voir à cet époque de l’année mais d’en avoir dans un appartement c’est quand même étrange. Pas dans le mien évidemment, nous, on avait la climatisation, j’étais chez une amie, une fille qui me plaisait bien, elle s’appelait Na Yang Kim. Qu’elle était belle…mais ce n’est pas elle qui eu ma virginité pourtant elle était bien décidé à me la faire perdre.
En gros mes vacances d’été à Seoul étaient plus une corvée qu’autre choses, je n’ai même pas pu profiter des filles en mini-jupes comme il se doit et faire…oup’s je m’égare. Désolé !
Ce qui est bien à Seoul, c’est la nuit, parce que toutes les rues sont éclairées, non seulement grâce aux éclairages de la nuit mais aussi avec ceux des magasins qui sont ouvert jusqu'à 23h voir minuit, et là c’est le drame. Ma vision nocturne est médiocre et ce depuis ma tendre et douce enfance, Seoul est vraiment une ville faite pour moi.
17 ans et c’est peut être la fin des emmerdes.
Le retour à New York. Bonjour Hot Dogs, bonjour taxi jaune, bonjour le cosmopolite. C’est bien beau la Corée mais il n’y a pas beaucoup de mélange culturel.
Et surtout bonjour l’université. Quelle chance, quel bonheur, quelle joie d’être enfin sur les bancs de l’université pour enfin suivre les cours que j’ai toujours voulu : Les lettres et la littérature. Bye la bio chimie !
Ma première année fut mémorable, seul regret, je n’ai pas pu dormir sur le campus, ma mère avait insisté pour que je reste à la maison, avant je ne comprenais pas mais maintenant, oui.
C’est à l’université que j’ai vu des semblables, des étrangers et des traîtres. C’est aussi au même endroit que j’ai eu ma première transformation totale et ce dans les couloirs.
J’étais dans mon cours de Philosophie quand les vibrations que je ressentais venait de plus en plus fort, je repensais furtivement à cette fameuse nuit. Un mal de tête énorme rebondissait dans mon crâne, j’ai dû partir du cours pour reprendre mes esprits. Une fois dehors, j’eu du mal à marcher mais j’ai quand même pu réussir à me hisser jusqu’aux toilettes les plus proches.
Devant le miroir, je vis ma peau changer de couleur rapidement, elle passait du gris au noir passant par ma couleur véritable. Sans même comprendre je me retrouvais par terre plié en deux, le mal fut de plus en plus fort, venant effleurer mon échine puis la griffer. Je perdis à moitié connaissance, je ne sentais plus mes jambes ni mes bras. Quand je rouvris les yeux, ma vision avait changé, je ne voyais que du rouge, jaune, vert et bleu. Quelque chose de jaune s’approcha de moi, ce fut un peu étrange, ça ressemblait étrangement à des pieds.
« Tiens, il y a des vêtement par terre. Qui à pu bien oublier de remettre…son fute ? »
C’était une fille, oui j’étais dans les toilettes des filles. Puis après j’ai pu entendre :
« Oh Mon Dieu !! Il y a un serpent dans les toilettes, aidez moi !!! »
Je sentis le sol tremblais sous mon corps, les vibrations arrivèrent de plus en plus fort mais pas de tel à me faire mal, j’ai pu deviner le nombre de personne qui venaient au secours de la jeune fille, cinq personnes pour être précis. C’est là que j’ai compris que le serpent, c’était moi.
« Surtout ne faites pas mouvement brusque, c’est un mamba noir, il peut attaquer à tout moment. »
Quelque chose de jaune s’approcha de moi, je commençai à avoir peur et j’eu le reflexe d’attaquer la chose qui s’approchai, je sentis mes crocs se fermer sur la chose jaune, un gout de sang se rependit dans ma bouche. Je restai sur mes gardes, prêt à une éventuelle attaque. Et d’un coup le noir, je ne vis plus rien, je sentis qu’on me prit et on me jeta dans la rue. Je pouvais entendre les klaxons et sentir les pas de la population, je réussi à me mettre dans un endroit calme.
Je pouvais entendre mon cœur battre à toute vitesse, j’eu une crise de panique, ma respiration s’accéléra. La panique envahit mon esprit et mon corps, se fut horrible, je ne pouvais rien contrôler. Je me sentais mal très mal, je ne savais pas quoi faire, qui appelé pour m’aider et vu mon état je ne pouvais appeler personne. Je voulu sortir de mon corps, reprendre possession de mes actes, savoir où je vais, ce que je vais devenir. Moi qui étais presque tout le temps sûr de moi, la confiance baissa de toute vitesse, je me sentais vulnérable, à la merci de tous, misérable, moins que rien.
Alors que je doutais de mon existence, quelque chose me prit par le cou et me mit de nouveau dans le noir.
« Il faut que tu te calme, c’est maman qui te parle, surtout ne m’attaque pas, calme toi mon chéri. »
Je revis la lumière du jour, enfin avec mes yeux de serpent. La panique s’empara encore de moi. Je sentis ma peau se déchirer, se tendre, se craquer. Je me sentis grandir, je sentis mes mains, j’arrachais le reste de ma peau sur mon corps humain, je me sentis très mal en faisant ces gestes, je me sentais coupable d’être ainsi, d’être aussi différent. Après m’être arrachai la chair pour me sentir, ma mère me parla de quelque chose d’important.
« Voilà, tu es totalement un hybride, avec les avantages et les inconvénients.
- Je ne veux pas être comme ça maman.
- Ne t’inquiète pas, ce mal disparaitra avec le temps, c’est normal de ne pas vouloir être différent, mais ce n’est pas de ta faute, te seras toujours mon Yang Sun.
- Mais maman, dans la rue j’ai eu très peur, je ne savais pas quoi faire, j’étais si faible… »
Les larmes coulèrent le long de mes joues. Une main bienveillante me caressa la joue droite, elle s’accroupit près de moi et me prit dans les bras. Mes larmes ne s’arrêtaient pas et j’éclatai en sanglot dans les bras de ma mère.
« Chut mon grand, ne t’inquiète pas je suis là pour toi. »
Je ne voulais pas qu’elle me lâche, je ne voulais pas qu’elle m’abandonne, je voulais être près d’elle.
« Je vais te chercher des vêtements. »
Avec la transformation, tous mes vêtements étaient restés à l’université. Elle revint avec de quoi m’habiller. Toujours dans mon mal être, maman me dit ces quelques mots :
« Je vais tout t’expliquer maintenant, tu es un hybride, mi-humain mi-animal, et comme tu le sais tu es un serpent, ce que tu ne sais pas c’est que tu es un mamba noir, un des plus dangereux serpents. Il faudra que t’apprenne à gérer tes émotions, ne pas trop t’emporter car ton côté humain peut affecter ton humeur, ton attitude et ta transformation. D’autres pouvoirs apparaîtront avec le temps. Fais moi confiance, écoute moi et tout se passera bien. »
J’ai eu du mal à comprendre ce qu’elle me disait, énormément de questions fusèrent dans ma tête : Qui je suis vraiment ? D’où je viens ? Pourrais-je vivre normalement ? Pourquoi mes sentiments humain affectent autant mon côté hybride ? Est-ce le fait que mon père soit humain ? Qui sommes-nous réellement ? Et pourquoi moi ?
« Ne t’assomme pas de questions, tu es trop jeune pour ça. »
Impossible d’écouter ce conseil. A croire que j’allais devenir fou. Ma mère me dit de monter dans ma chambre pour me reposer.
J’eu du mal à me lever, mes muscles me faisaient très mal, mon dos briser en deux et j’étais complètement épuisé. C’est elle qui m’aida à monter dans ma chambre et à me coucher.
Et moi qui moi croyais que les emmerdes étaient finis.
18 ans et que les emmerdes.
La vie à l’université. Superbe. La vie de famille. Magnifique. La vie dans la rue. Joker !
« Yang Sun, t’as quoi sur la joue ?
- C’est rien maman.
- Tu t’es encore battu ? C’est ça ? Qu’est-ce qu’il t’a fais celui-là pour que tu l’envoie à l’hôpital ?
- Déjà celui là n’est pas à l’hôpital.
- Et il est humain ? »
Je n’osais pas répondre, parce que je savais qu’elle était la réponse.
« Yang Sun, comment tu peux te battre avec les humains, tu sais bien que tu es plus fort qu’eux et que tu risque de les tuer.
- Maman, il m’avait insulté, moi et mes capacités, tu sais très bien que je ne supporte pas ce genre de choses. »
A 18 ans, je ne m’étais pas vraiment calmé, les conseils de ma mère me passaient au dessus et je n’en faisais qu’à ma tête. Bref, je n’étais pas le fils idéal, pourtant lors de mes 19 ans mes escapades nocturne mon bien servi.
19 ans et les emmerdes avec les mauvaises personnes.
Un soir d’automne avec mes parents, on avait décidé de se faire un bon restaurant dans le quartier.
On avait bien mangé, on s’est même rapproché, avec le travail de mes parents, on n’avait pas beaucoup de temps à consacrer en famille. Se fut une très bonne soirée pour tout le monde.
Pourtant on n’avait pas prévu ce qu’il allait arriver.
Dans une ruelle pas loin de chez nous, on refaisait le monde avec mon père en se disant que Carlos Delgado devrait songer à faire campagne pour être président des Etats-Unis. Ma mère, elle était au téléphone avec un collègue de travail. Quand elle eut fini son coup de téléphone, elle nous rejoignit dans notre délire. Plus on avançait vers notre maison, plus il y avait de moins en moins de monde, jusqu’au moment où il n’y avait plus personne.
Ma mère commença à regarder autour d’elle, l’air légèrement terrifiait.
« Quelque chose ne va pas maman ?
- Il faut qu’on rentre tout de suite à la maison.
- Qu’est-ce qui se passe ? »
Elle ne répondit pas et engagea le pas.
« Quelque chose m’a piqué dans le cou !
- Papa, de quoi tu parles ? »
Je ne savais pas ce qu’il se passait et je ne savais pas quoi faire, je me sentais impuissant face à cette situation.
« Yang Sun rentre à la maison. Maintenant !! »
A peine que j’ai eu ouvert la bouche pour lui dire que je restais, qu’une balle retenti sur les poubelles en ferrailles. Ma mère était déjà transformé, mon père prit ses affaires et m’ordonna de rentrer avec lui. Je ne savais pas quoi faire : suivre mon père ou aider ma mère. Une autre balle retentit, et je m’aperçus que la personne qu’on visait c’était mon père. Je couru après lui.
« PAPA DEPECHE TOI !! VITE !!! »
Mon père rentra et je le suivi. Un comité d’accueil nous accueilli avec des armes de hautes précisions.
« Si tu bouges t’es mort le gringalet ! »
Ce mec parlait à mon père d’une façon que je ne pouvais supporter.
« Emportez l’hybride avec vous, l’autre reste ici. »
Ils commencèrent à menotté mon père.
« Oh les mecs, vous vous trompez de personne c’est moi l’hybride. »
Un sourire se dessina sur mes lèvres. Même pas eu le temps de répliquer que j’étais déjà transformer, je me faufilai en dehors de mes vêtements et me dirigea vers la cuisine. Aucun d’eux me rattrapa mais arrivé à la cuisine, oui mais il regretta très vite, je le mordis au visage et il me lâcha aussi vite. Et là je me rendis compte que je n’étais pas seul dans la cuisine, d’autres de mon espèce étaient avec moi, tous en train d’attaquer ses hommes qui voulaient me prendre.
Cette nuit fut gravé dans ma mémoire, car je voulais retrouver ces hommes qui sont venus chez moi, ceux qui sont rentrés chez moi pour m’emmener, ceux qui voulaient séparer ma famille.
Ces Hunters allaient payer pour ce qu’ils ont fait. Ont dis que les mambas sont très protecteurs de leurs foyers.
21 ans et je suis habitué aux emmerdes.
Aujourd’hui, je sais d’où je viens et je sais où je vais.
Joo Yang Sun. Souviens-toi de moi car tu me rencontreras un jour où l’autre.